Epilepsie

L’épilepsie en France
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600 000 personnes
Environ 600 000 personnes sont atteintes d'épilepsie en France.
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40 000 Nouveaux cas d'épilepsie
Chaque année, environ 40 000 nouveaux cas d'épilepsie sont diagnostiqués.
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Troisième cause de consultations neurologiques
L'épilepsie est la troisième cause de consultations neurologiques en France.
Source :Institut du Cerveau._Épilepsie. Institut du Cerveau._s.d. Disponible sur : https://institutducerveau-icm.org/fr/epilepsie/. Consulté le 07/07/2024.
L’épilepsie, une maladie neurologique répandue et complexe²
Deuxième maladie neurologique chronique en France12, l’épilepsie touche plus de 600 000 personnes, soit 1 % de la population française, avec 40 000 nouveaux cas de crises épileptiques par an13. Environ 50 % des épilepsies se déclarent avant l’âge de 10 ans13 et 75% avant 18 ans14. Chez l’enfant, elle compte parmi les troubles cérébraux les plus fréquents15.
L’épilepsie se caractérise par des crises soudaines et récurrentes dues à un dysfonctionnement électrique temporaire du système nerveux central16. Si l’origine de la maladie n’est pas toujours identifiable, elle peut avoir des causes telles qu’une lésion cérébrale ou un AVC17. Les crises d’épilepsie se manifestent à des degrés d’intensité et de fréquence divers. Ainsi, dans deux tiers des cas18, il s’agit de crises focales qui ne touchent qu’une zone cérébrale spécifique et très localisée, et qui peuvent prendre la forme de troubles moteurs, sensoriels ou du comportement. Dans un tiers des cas18, il s’agit de crises généralisées incluant les crises tonico-cloniques aux manifestations – convulsions, chutes, pertes de conscience, etc19,20. – qui impressionnent et participent à la stigmatisation des patients21.
L’épilepsie, un handicap invisible à l’origine d’un véritable fardeau médico-social
Loin d’être anodine, cette perception faussée de l’épilepsie contribue à en faire un handicap invisible22.
À l’école, plus de deux tiers des enfants épileptiques rencontrent des difficultés d’apprentissage, quel que soit le niveau intellectuel de l’enfant23. Face à l’emploi, les inégalités ne sont pas comblées puisqu’un tiers des patients épileptiques est sans emploi à cause de la maladie24, avec un taux de chômage 2 fois plus élevé que dans la population générale25.
Par ailleurs, la présence de troubles psychiatriques associés à l’épilepsie, comme la dépression, est plus élevée que dans la population générale. Alors qu’une personne épileptique sur 4 souffrira d’une dépression au cours de sa vie26 (1 sur 2 chez les patients pharmaco-résistants27), ce trouble reste sous-diagnostiqué avec un risque de suicide triplé par rapport à la population générale28.
Une prise en charge médico-sociale de l’épilepsie encore insatisfaisante
Les lacunes dans la prise en charge de l’épilepsie sont nombreuses : manque de spécialistes (neurologues et épileptologues), manque d’informations et de formations dispensées aux professionnels de santé non-spécialistes ou encore manque de coordination entre les acteurs de la prise en charge. En résultent une errance diagnostique et une prise en charge tardive des patients29.
Alors que le vieillissement de la population et la prévalence croissante des maladies neurologiques ont conduit au déclenchement de plusieurs grands plans de santé publique, à l’image des Plans Alzheimer ou maladies neurodégénératives et des Stratégies Autisme, l’épilepsie demeure la grande oubliée du système de santé publique30.
Angelini Pharma, un nouveau partenaire dans la prise en charge de l’épilepsie en France
Laboratoire à l’expertise reconnue dans les domaines des neurosciences, l’entreprise s’engage également auprès des acteurs de l’écosystème pour développer les solutions de demain. En France, Angelini Ventures a investi dans Argobio, un fonds d’investissement dédié aux sciences de la vie, afin de soutenir activement la création et le développement de sociétés biotechnologiques innovantes, notamment en neurologie.